Au total, ils auront été quelque 6 000 congressistes à déambuler sur les campus de l'Université McGill à Montréal et à Sainte-Anne-de-Bellevue quand le rideau sera retombé sur cette 74e édition du congrès annuel de l'Association francophone pour le savoir, mieux connu sous le nom Acfas. Le coup d'envoi du Congrès a été donné par Denis Thérien, vice-principal, recherche et relations internationales de McGill. Il a été appuyé par sa collaboratrice de la première heure, Jennifer Towell, laquelle a passé la dernière année à diriger les activités du comité organisateur.
Colloques dirigés, conférences bien rodées, tables rondes et ateliers de tout acabit ont fait rejaillir une fois de plus l'importance de diffuser et partager savoir et connaissances. Des frasques verbales du Capitaine Haddock, en passant par les rythmes circadiens, la chimie organique, l'agriculture urbaine, la neuroéthique, les problèmes de jeu chez les jeunes, l'astrobiologie et les changements climatiques, tous les congressistes issus du monde des sciences, de la culture, de l'éducation et des sciences sociales sont venus se mettre au diapason des plus récentes percées dans leur domaine.
Hôte du congrès pour une seconde fois, McGill accueille cette semaine des étudiants, chercheurs et journalistes de la francophonie de partout dans le monde, venus s'abreuver des dernières découvertes susceptibles de moduler le monde dans lequel nous vivons. «C'est la première fois que j'assiste à un congrès de l'Acfas et, en fait, c'est la première fois que je traverse l'Atlantique», explique Ruggiero Lancia, étudiant de troisième cycle en communications et spectacles de l'Université de Rome. «L'accueil est des plus chaleureux et la qualité de la présentation à laquelle j'ai assistée valait son pesant d'or.» Cet étudiant italien, qui quitte Montréal le dernier jour du congrès a déjà entrepris des démarches préliminaires pour revenir à McGill et poursuivre des études post-doctorales.
Les chercheurs et professeurs de McGill ont fait bonne figure et ont réussi une fois de plus à transmettre la culture d'excellence qui caractérise l'institution. Qu'on pense notamment à Nico Trocmé et la maltraitance des enfants, à Éric Bélanger et son bilan du gouvernement Charest, à Stephen McAdams et l'interdisciplinarité entre les sciences et les technologies de la musique, à Richard Gold et la propriété intellectuelle, à Sylvie De Blois et les invasions biologiques ou encore Alyssa Levine et Christophe Bedos et l'esthétique dentaire des démunis de Montréal, pour ne nommer qu'eux.
Pour sa part, Alejandro Zamora, étudiant en littérature comparée originaire du Mexique, a fait une présentation dans le cadre du colloque Performance et objets culturels. «Je suis très satisfait de l'organisation, des salles et de l'équipement mis à notre disposition pour les présentations», soutient-il dans un excellent français.
Hélène Yockell-Lelièvre, étudiante au doctorat à l'Université Laval, entourée d'Abdelkader Benhalima, également chimie, et Jean-François Rivard, physique, n'en étaient pas à leur premier congrès. Ils ont tous assisté au colloque du professeur de McGill, Guillaume Gervais, intitulé Physique à l'échelle nanoscopique. «Le sujet était très intéressant, bien fignolé et très pointu. C'est une présentation qui m'a beaucoup plue», rapporte l'étudiante. Ses deux compagnons abondent dans le même sens. «Bien sûr, nous profitons aussi de notre présence à McGill pour faire de la recherche d'emploi, distribuer des curriculum vitae et voir les possibilités qui s'offrent à nous sur le campus», se sont-ils empressés d'ajouter.
Et même si Galarneau semblait avoir décidé de couvrir de ses rayons lumineux et de sa chaleur un autre événement ailleurs sur la planète, cette 74e édition du congrès de l'Acfas s'est avéré un franc succès selon les délégués, conférenciers, organisateurs et journalistes présents. Succès qui n'aurait pu être sans l'apport inestimable de douzaines de bénévoles qui n'ont lésiné ni sur les efforts ni les initiatives pour atteindre le résultat escompté.
This week, McGill is hosting 6,000 delegates from Quebec and around the world for the 74th congress of l'Association francophone pour le savoir. As researchers from far and wide filled McGill classroooms and lecture halls with news of their latest findings in fields from neurology to pop culture to nanotechnology and beyond, the world got a look at McGill researchers, who unveiled their own breakthroughs in more than five dozen presentations.
Here, three days in, are some facts about Acfas:
Acfas was founded 80 years ago as an association to promote the sharing of knowledge among francophone scientists.
The theme of this year's conference is Knowledge: The Fabric of Modernity.
McGill, the only predominantly anglophone university to host Acfas, also hosted the 64th congress in 1996.
There are 20 countries represented, including Madagascar, Brazil, China and Japan.
There are 350 international researchers in 60 different disciplines presenting roughly 200 seminars.
Among those, McGill researchers are leading roughly 60 presentations on topics from youth gambling to climate change to neuroethics to Gabrielle Roy.
More than 1,400 cups of coffee were consumed by day three.